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During my trip by boat, I had the opportunity to stop in Madeira and in the Canary Islands . A hundred kilometers away from the african coast, these two archipelagos, mainly populated by Portuguese and Spanish, have an almost European way of life.
Madeira was only discovered and colonized at the beginning of the 15th century by the Portuguese and then served as stopovers for boats bound for India and Brazil. As for the Canary Islands, they were colonized at the same time by the Spanish and will become an almost obligatory passage to the new world. From this time, the cities of Funchal to Madeira or Las Palmas to Gran Canaria still present beautiful examples of colonialist architecture. I can not wait to compare them with the cities of Latin America …
Although the islands of Madeira and the Canaries have a volcanic origin, these two archipelagos, distant of just a few hundred kilometers, are differentiated on several points:
Madeira is an island with lush vegetation surrounded by high cliffs. As in Corsica, most villages are high up in the island. Sometimes, when the relief allows it, they are paired with a small marina on the coast.
As a result of long efforts, the inhabitants solved the problem of irrigating their vine crops, sugar cane and banana trees by developing irrigation channels called « levadas ». These small aqueducts are thus used to bring water from the north side of the island, which is more irrigated, to the southern slope, which is more prosperous to the construction of villages and terraces for agriculture. Today there are more than 2000 kilometers of canals on the island; their low altitude often marries the contours which explains why the paths that were to allow their maintenance are now very much appreciated by hikers.
Thanks to this irrigation system, in Madeira, many houses are scattered along the levadas. Small villages have formed around the fountains, on the ridges, where the inhabitants can enjoy a breath of air.
The landscapes of the Canaries are on the contrary much more desert. Most cities have developed where there is water, namely along the see. Today some of these cities have largely developed under the impulse of mass tourism. Even though some of the coastline has been covered with concrete, there are still a few little corners of paradise.






Lors de mon voyage en bateau, j’ai eu l’occasion de faire escale à Madère puis dans l’archipel des Canaries. Eloignés d’une centaine de kilomètres des côtes africaines, ces deux archipels, essentiellement peuplés de Portugais et d’Espagnols, ont un mode de vie presque européen.
Madère ne fut découverte et colonisée qu’au début du XVe siècle par les Portugais et servira ensuite d’escale pour les bateaux en partance vers les Indes puis le Brésil. Quant aux iles Canaries, elles furent colonisées à la même période par les Espagnols et deviendront un passage presque obligatoire vers le nouveau monde. De cette époque, les villes de Funchal à Madère ou de Las Palmas à Gran Canaria présentent encore de beaux exemples d’architecture colonialiste. J’ai déjà hâte de les comparer aux villes d’Amérique latine…
Bien que les îles de Madère et des Canaries soient d’origine volcanique, ces deux archipels, distants de quelques centaines de kilomètres, se différencient sur plusieurs points :
Madère est une île à la végétation luxuriante et aux abords très escarpés. Comme en Corse, la plupart des villages se trouvent en hauteur à l’intérieur des terres. Parfois, quand le relief le permet, ils sont jumelés à une petite marina sur la côte.
A la suite de longs efforts, les habitant ont résolu le problème de l’irrigation de leur culture de vigne, de cannes à sucre et de bananiers en aménageant des canaux d’irrigation appelés «levadas». Ces petits aqueducs servent ainsi à acheminer l’eau du versant Nord de l’île, plus irrigué, vers le versant Sud, plus propice à la construction de village et de terrasses pour l’agriculture. On compte aujourd’hui plus de 2000 kilomètres de canaux sur l’île ; leur faible dénivelé épouse souvent les courbes de niveaux ce qui explique que les chemins qui devaient permettre leur entretien soient aujourd’hui fort appréciés des randonneurs .
A Madère, grâce à ce système d’irrigation, beaucoup de maisons sont éparpillées le long des levadas. De petits villages se sont constitués autour des fontaines, sur les crêtes, où les habitants peuvent profiter d’un souffle d’air.
Les paysages des Canaries sont en revanche beaucoup plus désertiques. La plupart des villes se sont développées là où il y a de l’eau, à savoir le long des rivages. Aujourd’hui, certaines de ces villes se sont largement développées sous l’impulsion du tourisme de masse. Même si une partie du littoral a été recouverte de béton, il y demeure toujours quelques petits coins de paradis.