10/2018_Capsule

  • français en dessous
12m long, 4m50 wide, 12 tons

All life on board happens here, in less than twenty square meters. We learn to know them quick : coming down from the ship’s deck, we find a small kitchen which includes two hotplates, an oven and a fridge; on the port side the little toilets and a table which serves as both a desk and a workbench; in the center of the boat the living space called « le carré » -the square- presents three benches and a turntable ; at the front a triangular double bed ; in the back two cabins.

The plan of the boat looks like a Tetris. Every space is invested: the cupboards under the benches contain the foodstuffs. The void under the ship’s desk is allocated to the engine. Between the floor and the hull, the holds are filled with food and cooking utensils, the storage under the bunks contains the survival rations, the pharmacy case and the tools. The central work plan of the boat is a reservation for the ship’s drift (a kind of retractable fin that allows the boat to stay on course). The ship’s mast passes through the cabin and serves as the axis of rotation for the turntable.
The ceiling is also full of unhooked. Above the cabins for example, the disbursement follows the shape of the ship’s desk. With my 1m92 height , I can not stand right in any place in the boat and must be constantly bent or leaning.


The cabins have diesel odors – but each one has a sea view.


When the boat is lying, it can go down to 30 degrees and it becomes difficult to move. No question of leaving a glass in evidence, it might fall. For this purpose each table is trimmed with edges, in addition to holding the object falls, they allow us to move inside gripping every elements. The doors of the cabins and cupboards are locked by latches so they do not flap. In order to  not to fall when we are asleep, berths are equipped with anti-heel nets, sorts of canvases that hang along the mattress like the systems in sleeper trains.

The boat is already 30 years old but at it came out this kind of development was the luxury. If you’re used to the see, you can have a comfortable life here.

Unlike most modern resin boats, Usquabae’s hull is made of aluminum. It is robust even if the « Walls » are least than 5 cm thick. When the sea is rough, 5 cm are not much …. In this case, the muffled onslaught of waves on the hull sound like the bombings. The creaks and rubbing of different mooring tips and shrouds are omnipresent.


When it’s raining or it’s cold you have to stay inside. This capsule is the only place of life for miles around.

12m long for 4.50m wide, 1m85 high. That’s it. No escape.
20m2 ?, 3 (beautifull) crewmates.

my cabin – the only one where I can lean on without being folded
The kitchen, the carré, the triangle bed
the carré, the kitchen and the cabins
transversal section through the living area
transversal section through the cabins
plan of the habitacle

12m de long pour 4,50 de large, 12 tonnes

Toute la vie à bord se passe là, dans un peu moins d’une vingtaine de mètres carrés. On les connait vite par cœur : en descendant du pont, on trouve à tribord une petite cuisine qui comprend deux plaques de cuisson, un four et un frigo ; à bâbord des sanitaires de moins d’un mètre carré, une table à carte qui sert à la fois de bureau et d’établi ; au centre du bateau l’espace de vie appelé le « carré », constitué de trois banquettes et d’une table tournante, à l’avant un lit breton, à l’arrière deux cabines.

L’aménagement du bateau ressemble à un véritable Tétris. Chaque espace est investi : sous les banquettes, des placards renferment les denrées ; sous l’escalier, le moteur, entre le plancher et la coque, les vivres et ustensiles de cuisine ; sous les couchettes, les rations de survie ainsi que la trousse à pharmacie et les outils.  Le plan de travail central du bateau sert aussi de réservation pour la dérive (une sorte d’aileron escamotable qui permet au bateau de garder son cap). Le mât du bateau traverse l’habitacle et sert d’axe de rotation à la table tournante.
Le plafond est lui aussi plein de décrochés. Au-dessus des cabines par exemple, le décaissé suit la forme des sièges du pont. Moi qui mesure plus d’ 1m90, je ne peux me tenir pleinement en aucun endroit à l’intérieur du bateau, je dois accepter d’être en permanence plié ou accoudé.

Les cabines ont des odeurs de gazole – mais chacune à une vue sur la mer.

Quand le bateau gîte, il peut s’incliner jusqu’à 30 degrés et il devient difficile de s’y déplacer. Pas question de laisser un verre traîner, il risquerait de tomber. Chaque table est garnie de rebords, en plus d’éviter les chutes d’objet, ils nous permettent de nous déplacer à l’intérieur en agrippant les premiers éléments venus. Les portes des cabines et des placards sont verrouillées par des loquets afin de ne pas battre. Enfin pour ne pas chuter dans notre sommeil, les couchettes peuvent être refermées par des filets anti-gîte.

Le bateau a déjà une trentaine d’années mais, à l’époque, ce type d’aménagement était le grand luxe. Pour peu qu’on soit habitué à la vie en mer, on peut y mener une vie confortable.

Contrairement à la plupart des bateaux modernes en résine, la coque de l’Usquabae est en aluminium. C’est du robuste même si les parois de tôle ne font au maximum que 3 centimètres d’épaisseur. Quand la mer est agitée, ces trois centimètres paraissent bien peu. Les assauts sourds des vagues sur la coque font penser à des bombardements ; les craquement des haubans et les frottements des différents bouts d’amarrage sont omniprésents.
Si il pleut ou il fait froid on reste à l’intérieur. Cette capsule est la seule cellule de vie à des kilomètres à la ronde.

12m de long pour 4,50 de large, 1m85 de haut et c’est tout. Pas d’échappatoire.
20m2 ?, 3 beaux équipiers.